Les pays en développement (PED) n'ont eu de cesse de rappeler que la lutte contre le CC ne devra pas constituer une contrainte supplémentaire sur leur développement. A ce titre ils refusent d'adopter des engagements contraignants de réduction des émissions et n'acceptent de mettre en œuvre des actions de réduction des émissions que si elles sont soutenues financièrement ou technologiquement par les pays industrialisés.
Cette synthèse présente l’écosystème des acteurs impliqués dans l’amélioration de l’accès à l’énergie ainsi que les solutions technologiques existantes répondant aux besoins de ce marché à très fort potentiel.
Actuellement, 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’électricité. Si ce nombre est appelé à diminuer à horizon 2030 pour atteindre 1 milliard, la population dépendant encore des ressources biomasse traditionnelles pour des usages comme la cuisson devrait sensiblement augmenter, passant de 2,6 milliards à 2,7 milliards de personnes.
Dans le cadre de son engagement pour l’accès à l’énergie, ENEA a publié une synthèse sur la situation actuelle et les perspectives d’évolution de l’accès à l’énergie dans le monde, enjeu crucial du développement et opportunité pour les entreprises privées.
Cette synthèse présente l’écosystème des acteurs impliqués dans l’amélioration de l’accès à l’énergie ainsi que les solutions technologiques existantes répondant aux besoins de ce marché à très fort potentiel.
Les cinq principaux enjeux auxquels doit faire face l’accès à l’énergie que sont le prix de l’énergie, le financement des équipements, la distribution, le changement d’échelle ainsi que les performances environnementales, y sont également analysés.
UNE ETUDE REALISEE
SUR UN ECHANTILLON DE PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION
L’inflation
désigne une augmentation durable,
générale, et auto-entretenue des prix des biens et des services. Elle
correspond à la perte du pouvoir d'achat de la monnaie, qui se traduit ainsi par
une augmentation générale et durable des prix. L’inflation a aussi une explication non monétaire, et on
distingue dans ce cas :
L’inflation par la
demande, dans laquelle l’augmentation des prix est la conséquence d’une
croissance très rapide de la demande ;
L’inflation par l'offre, qui peut se présenter sous deux formes :
l'inflation due à la hausse des coûts de production, souvent liée à
l'augmentation des salaires, mais parfois au coût des matières premières ;
et l'inflation par les profits, provoquée par la recherche d'un maximum de
profit de la part des détenteurs du capital.
La recherche du profit par les grands industriels,
surtout de l’agro alimentaire rend l’augmentation des prix très difficile,
malgré la hausse des prix de certaines matières premières, notamment le lait, la
viande et les céréales. Trois raisons principales peuvent justifier cela :
(i) les consommateurs sont très sensibles au prix et toute augmentation
pourrait fortement réduire leur consommation ; (ii) les produits proposés
sont à demande très élastique, du fait qu’ils ont plusieurs substituts sur le
marché et toute augmentation du prix conduirait les consommateurs à se tourner
vers les produits de la concurrence, aptes à satisfaire le même besoin ;
(iii) la perte des parts de marchés.
Afin de maintenir les prix constants, certains industriels
ont recours à une série d'astuces pour dissimuler aux clients la hausse des
prix de certains articles. Ainsi, au lieu d’augmenter les prix, les fabricants
jouent sur le poids des articles en ajustant le contenu des paquets et enmaintenant les prix intacts. Lorsque les prix
ne bougent pas avec le temps alors que le poids des articles diminuent sans que
la différence soit réellement perceptible par le consommateur, l’impact direct
sera d’alourdir la facture de ce dernier : cette pratique correspond à ce
que l’on appelle inflation masquée.
Dans
l’industrie moderne, le poids serait ainsi le moyen idéal d’augmenter les prix
sans que le consommateur s’en aperçoive. Posons-nous à cet effet, quelques
questions à titre d’illustration : quel est le poids réel d’un papier
toilette de marque « Sita » fabriqué par l’entreprise Sitracel ?
On se souvient juste qu’il est devenu beaucoup plus léger, mais quel était son
poids ily a deux ans, trois ans ou cinq
ans ? Savons-nous que le poids homologué du pain bâtard est de 200g et que
celui que nous achetons tous les matins chez notre boutiquier du coin pèse
beaucoup moins ? Est-ce que l’on se souvientqu’il était auparavant mentionné sur le pot de yaourt « Camlait »
la contenance (12,5cl – soit 125g), plutôt que le poids qui figure actuellement
et dont l’un des produits de la gamme pèse 110g ? Combien de buchettes
d’allumettes du fabricant UNALOR une ménagère doit-elle claquer aujourd’hui
pour allumer son réchaud ?. Se souvient on comment étaient ces
allumettes il y a cinq ans ? On se rappelle juste qu’il fallait en claquer
une seule pour mettre du feu à son réchaud. Combien d’ampoules
rondes de 60W, 75W ou 100W achetons-nous chaque mois pour l’éclairage de la
même pièce de la maison ? On a certainement tous constaté qu’elles sont
beaucoup moins résistantes que celles disponibles sur le marché il y a trois ou
quatre ans, mais leur prix n’a pas changé. Au même moment, les prix du papier toilette et du pain n’ont pas aussi bougé, soit 250FCFA (0,38€) et 125FCFA (0,19€) respectivement. Le prix du yaourt
a quant à lui diminué et est vendu à 225FCFA (0,34€). Bien que ce dernier ait
été baptisé « Brassé nature », cette diminution du prix est elle proportionnelle
à la perte de poids subie par ce yaourt ?
Afin de masquer la hausse des prix tout en cherchant à répondre à la baisse du pouvoir d’achat, de nombreux industriels de l’agro alimentaire commercialisent de plus en plus des articles sous des formats différents, des plus petits aux plus grands. C’est le cas des boissons sucrées, de l’eau minérale, des produits laitiers, de la confiserie, et bien d’autres. Cependant, le consommateur paye t-il vraiment le juste prix lors de l’achat des produits conditionnés sous de petits formats, ou alors paye t-il plus cher ?
L’objectif principal de l’étude est d’évaluer la hausse de la facture du consommateur consécutive à l’achat des produits de grande consommation. De manière spécifique, il s’agira d’évaluer :
La hausse du prix consécutive à la réduction du poids des produits ;
La hausse de la facture du consommateur relative à l’achat de produits sous de petits formats.
Vidéo ayant inspiré la réalisation de l'étude au Cameroun
Les mix énergétiques des pays d’Afrique intègrent de plus en plus les contributions des énergies renouvelables, qui augmentent significativement, compte tenu de la maturité et des progrès technologiques enregistrés ces dernières années. Néanmoins, le développement des énergies renouvelables requiert la mise en œuvre de cadres institutionnel, réglementaire et incitatif cohérents et fait appel à des financements importants dus aux surcoûts liés à l’investissement en capital initial requis pour les technologies concernées (notamment l’éolien, le solaire thermique et photovoltaïque). La subvention de l’électricité conventionnelle et l’ampleur des investissements traduirait des coûts de revient de l’électricité renouvelable élevés pour l’économie et les consommateurs.
Niger is a landlocked country in West Africa and a member of the Economic Community of West African States (ECOWAS). It has a surface area of 1,267,000 square kilometres (km2), and population of 16 million with an annual growth rate of 3.3%.
The energy balance in dominated by biomass, which represents 79% of total energy consumption and meets 83% of household energy needs, followed by petroleum products (18%) and mineral coal for electricity generation (3%). Renewables other than biomass remain negligible at less than 1%.
Off-grid renewable power can meet the demand in currently unserved rural areas. Niger, still in the early stages of building its energy infrastructure, has the oppor- tunity to develop and invest in its energy system in a planned and systematic manner. At the moment, the rural elec- trification programme relies largely on international donors. However, Niger has begun to allocate funding to meet the cost of implementing decentralised renewable technologies for a range of social develop- ment needs. This effort could be extended to productive sectors in rural areas, since renewable energy systems, with their flex- ibility and scalability, are especially well- suited to meeting rural energy demand.
Article 1er._ Le présent
arrêté précise les modalités de mise en œuvre des avantages fiscaux et
douaniers de la loi n° 2013/004 du 18 avril 2013 fixant les incitations à
l'investissement privé en République du Cameroun.
Article 2.- Le bénéfice
des avantages fiscaux et douaniers prévus par la loi n° 2013/004 du 18 avril
2013 fixant les incitations à l'investissement privé est conditionné par
l'obtention d'un agrément délivré par les autorités compétentes.
Les secteurs suivants sont concernés par le présent arrêté
Agriculture, pêche,
élevage;
Agro-industrie ;
Touristique, loisirs
et artisanat;
Habitat et logement
social;
Industries
manufacturières;
Industrie
lourde de fabrication de matériaux de constructions et de la sidérurgie;
Les dispositions fiscales de cette loi ont été clarifiées par la Direction Générale des Impôts, pour préciser les modalités de mise en oeuvre des avantages fiscaux et douaniers.
Dans le cadre de l'initiative "Sustainable Energy 4 all" - SE4All-, j'ai été retenu par la Commission Européenne, dans l'équipe devant préparer le schéma directeur de l'électrification rurale hors réseau et la pré-électrification du Burundi. J'interviens en tant que "Expert économiste et financier", chargé de:
Mettre en place un système de financement pérenne du programme d’ERD (kits PV et minis réseaux)
Soutenir et développer la mise en place d’une offre locale de micro finance
Proposer des schémas de financements incitatifs pour le secteur privé: accès au crédit, fiscalité incitative, subvention optimale, etc.
Evaluer le coût d’accès des ménages à l’électricité décentralisée selon les options de financement
Proposer des business models pour les minis réseaux et les kits PV
Le présent arrêté fixe la composition des dossiers de demande de concession, de licence, d'autorisation, de déclaration, ainsi que les frais y afférents.
Puissance installée d'auto production comprise entre 100 kW et 1MW, le propriétaire est tenu de faire une déclaration;
Puissance installée d'auto production inférieure à 100 kW, aucune formalité légale et administrative
L’efficacité énergétique désigne l’ensemble des techniques ou des
pratiques visant une utilisation rationnelle et judicieuse de l’énergie dans
une perspective du Développement Durable.
Les
techniques mises en places ont pour but de réduire les consommations d’énergie,
à service rendu égal, ce qui entraîne la diminution des coûts écologiques
économiques et sociaux liés à la production et à la consommation d’énergie.
Le projet proposé par le PNUD Cameroun à ce concours est celui sur l’électrification solaire du village Munyengue trouble dans la Région du Sud-Ouest du Cameroun. Deux femmes, Francesca Mok et Helen Ntengue ont été formées sur l’électrification solaire, puis ont reçu le matériel nécessaire pour l’électrification de 100 ménages dans leur village, ainsi que la création d’un centre d’électrification, grâce au partenariat entre le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) Small Grants Programme et le Barefoot College en Inde.