dimanche 9 novembre 2008

Réaction à un article paru dans "Finance et Développement"

L’article intitulé « Afrique : les ingrédients manquants » de Bio Tchané et Etienne Yehoué (Décembre 2007), présente l’importance de la gouvernance dans la pérennisation du développement en Afrique Subsaharienne à travers une meilleure orientation de l’aide.

Les auteurs ne mentionnent pas l’orientation que les gouvernants donnent à l’aide : certains l’utilisent à des fins personnelles et d’autres ne l’orientent pas vers des secteurs prioritaires et à forte valeur ajoutée.

Ils évoquent aussi le développement du secteur privé qui est crucial pour créer des emplois et des opportunités financières. Mais ce développement ne peut être effectif si les gouvernants ne réduisent pas les impôts et ne favorisent pas l’accès à l’énergie.

Le développement de l’accès à l’énergie est un ingrédient qui va créer un climat favorable à l’environnement des affaires, une croissance durable et la réalisation des OMD. Si le rôle de l’énergie n’est pas mentionné directement dans les OMD, on ne peut se permettre de les atteindre sans un accès équitable à l’énergie, surtout dans les zones rurales où la pauvreté est très accentuée.

Il est important pour les donateurs de repenser l’aide, et les gouvernants des pays bénéficiaires, de définir clairement les priorités et d’orienter les fonds vers des secteurs tels que l’énergie, ce qui permettra à coup sûr de ‘‘Rendre l’aide efficace’’ (F&D, Septembre 2005).

Aucun commentaire: