La production désigne la quantité d’électricité produite par tout moyen, ainsi que toute activité auxiliaire de transport jusqu’aux jeux de barres haute tension des postes de centrales. Les sources de production sont d’origines hydraulique et thermique.
L’hydroélectricité constitue près de 95% de la production électrique au Cameroun, et le fleuve Sanaga[1] est la principale source de cette production. Sur son cours, sont construits les barrages de Song-Loulou, qui a une capacité d’environ 390 MW, et d’Edéa, dont la capacité est d’environ 263 MW. Des barrages de retenue, (Mape, Bamendjin et Mbakaou) ont été construits en amont de la Sanaga pour réguler son cours en période d’étiage. La capacité totale de ces barrages est d’environ 7,8 milliards de m3.
Au cours de l’exercice 2001/2002, la capacité totale de ces barrages est passée à 5,1 milliards de m3, soit une baisse de 3,7 milliards de m3. On a assisté progressivement à l’augmentation de cette capacité en 2002/2003, mais le niveau atteint reste inférieur à celui de l’année 2000/2001. La conséquence directe a été la baisse de la production d’électricité. La figure ci-dessous présente l’évolution de la production d’électricité à partir des deux principales sources, à savoir : l’hydraulique et le thermique.
[1] Pendant la saison sèche, le débit naturel de la Sanaga peut baisser de 5000m3/S à 80m3/S.
L’hydroélectricité constitue près de 95% de la production électrique au Cameroun, et le fleuve Sanaga[1] est la principale source de cette production. Sur son cours, sont construits les barrages de Song-Loulou, qui a une capacité d’environ 390 MW, et d’Edéa, dont la capacité est d’environ 263 MW. Des barrages de retenue, (Mape, Bamendjin et Mbakaou) ont été construits en amont de la Sanaga pour réguler son cours en période d’étiage. La capacité totale de ces barrages est d’environ 7,8 milliards de m3.
Au cours de l’exercice 2001/2002, la capacité totale de ces barrages est passée à 5,1 milliards de m3, soit une baisse de 3,7 milliards de m3. On a assisté progressivement à l’augmentation de cette capacité en 2002/2003, mais le niveau atteint reste inférieur à celui de l’année 2000/2001. La conséquence directe a été la baisse de la production d’électricité. La figure ci-dessous présente l’évolution de la production d’électricité à partir des deux principales sources, à savoir : l’hydraulique et le thermique.
[1] Pendant la saison sèche, le débit naturel de la Sanaga peut baisser de 5000m3/S à 80m3/S.
On constate une baisse de la production d’électricité en 2002/2003 suite à la baisse du débit du fleuve Sanaga. La conséquence directe a été la baisse de la production d’origine hydraulique. On note par ailleurs une augmentation de la production en 2003/2004. Ce rattrapage de la production est en partie dû à l’accroissement de la production d’origine thermique en début d’année 2003.
Le renforcement de la production d’électricité à partir de cette source permet de pallier les insuffisances pouvant être observées en périodes d’étiages. Il constitue l’une des priorités de l’AES-SONEL qui en deux ans, a construit de nouvelles centrales thermiques à Yaoundé (Oyomabang), Douala (Log-baba et Bassa III B) et Bafoussam, pour une production supplémentaire de 47 MW. Le coût total de ces investissements a été évalué à 35 milliards de FCFA. Par ailleurs, la société a investit près de 25 milliards de FCFA dans la construction d’une centrale de 80 MW à Limbé fonctionnant au fioul lourd et qui est déjà opérationnelle. L’AES-SONEL entend également construire une centrale thermique à gaz de 150 MW qui sera opérationnelle en 2006. En outre, 64 milliards de FCFA ont été investis en cette année 2004 et 30 milliards de FCFA seront injectés en 2005 pour améliorer le fonctionnement du réseau.
Le renforcement de la production d’électricité à partir de cette source permet de pallier les insuffisances pouvant être observées en périodes d’étiages. Il constitue l’une des priorités de l’AES-SONEL qui en deux ans, a construit de nouvelles centrales thermiques à Yaoundé (Oyomabang), Douala (Log-baba et Bassa III B) et Bafoussam, pour une production supplémentaire de 47 MW. Le coût total de ces investissements a été évalué à 35 milliards de FCFA. Par ailleurs, la société a investit près de 25 milliards de FCFA dans la construction d’une centrale de 80 MW à Limbé fonctionnant au fioul lourd et qui est déjà opérationnelle. L’AES-SONEL entend également construire une centrale thermique à gaz de 150 MW qui sera opérationnelle en 2006. En outre, 64 milliards de FCFA ont été investis en cette année 2004 et 30 milliards de FCFA seront injectés en 2005 pour améliorer le fonctionnement du réseau.
1 commentaire:
c'est très cultivant et interessant
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